La nécessité d’utiliser comme source d’énergie renouvelable les déchets qui ne sont ni recyclables, ni transformables en matière, s’inscrit désormais comme une évidence dans les politiques de gestion des déchets. La valorisation énergétique participe en effet à la réduction des gaz à effet de serre et limite le recours aux énergies fossiles. De plus, la vente de l’énergie produite permet de diminuer d’au moins 20% le coût de traitement de ces déchets.
L’Unité de valorisation énergétique (UVE) du Siom, implantée à Villejust et exploitée par la société Generis, reste leader en cogénération et en récupération de chaleur fatale. Avec une performance énergétique supérieure à 90% en 2017, elle se place en tête des 63 sites exploités par Veolia dans le monde.
L’incinération des déchets, comme de nombreux procédés industriels, génère des effluents gazeux. Le traitement de ces fumées est une priorité. À leur sortie du four, on y injecte du bicarbonate de sodium et du charbon actif. Les gaz sont aspirés pendant que les cendres et les poussières sont arrêtés. Ce sont les Refiom, littéralement les Résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères, qui sont ensuite stockés dans un silo à part.
L’UVE du Siom a été la première unité de service public à recevoir, en 2013, la certification ISO 50 001. Une démarche dans laquelle l’exploitant s’est contractuellement engagé et qui a été revalidée avec succès en septembre 2016 par Bureau Veritas Certification.